Les Chroniques de Bavax

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Après quelques jours de marche le voilà arrivé à la lisière de la Forêt. Et quelle ne fut pas sa surprise en découvrant ...

"Un village ! non ! une Ville, une ville remplie de Limaces ! Qu'elle est belle..."

Bavax s'avança donc vers cette grandiosité qu'est Limaxoria. Cette ville est construite autour d'une Laitue géante, le palais du Gouverneur.
Les habitants, eux, vivent dans d'autres salades, plus petites mais toutes aussi magnifiquement aménagées.

Quand Bavax arriva à la ville, il se trouva pris dans une cohue générale.

**...a encore explosé...**
**...professeur...blessés...**

**Pousse toi de mon chemin ! tu ne vois pas que je transporte un blessé ?!** Dis une Limace à Bavax.

"Ho ! excusez moi !" dit Bavax en s'écartant vivement.

Bavax, un peu perdu dans tout ce monde, erra dans les rues de la ville, jusqu'a ce que sa curiosité le mène...

*Qu'est-ce que ce batiment ? tout cassé ! tout cramé !*

C'est alors qu'une vieille limace se mis à lui parler dans son dos

**
Ceci mon garçon, est le Laboratoire de Limaxoria, il viens d'expolser pour la Xième fois cette année.
Mais c'est la première fois qu'il y a autant de blessés. on dis même qu'il y aurait eut des morts.
**

Bavax se retourna pour voir qui lui avait parlé. Il vit une Limace vieille et ridée, mais fièrement campé sur l'arrière de son corps.
Mais ce qui le frappa ce fut ses yeux...blanc crème.

"Je m'appelle Bavax" dit-il timidement.
"et je viens d'arriver en ville. C'est la première que j'en vois une."

En l'entendant, la vieille fit une moue pensive.

**
Ta voix...tu as l'air bien jeune... quel age as tu ?
**

"Je viens d'avoir mon premier mois Madame."

**
Comment peut-on être aussi jeune et aussi ... grand !
** fit-elle pensive.

"C'est que je veux devenir la Limace la plus grande du monde Madame !" dit-il joyeusement.

**
Mais si tu es si jeune, tu ne dois pas encore avoir de maison ?
**

"non Madame" répondit-il tristement

**
Que dirais-tu de tenir compagnie à une vieille Dame le temps de ton séjour ?
Tu ferais quelques courses pour moi, et je t'offrirai le lit et le couvert.
Qu'en dit-tu?
**

Bavax réfléchi longuement

*
Je ne connais pas cette vieille femme, mais elle à l'air gentille...
c'est vrai qu'il faut que je pense à trouver un endroit où dormir...
et puis vivre chez elle me permettrai d'explorer cette ville...
*

"C'est d'accord Madame, j'accèpte votre proposition"

**
Alors c'est parfait...Tu peux m'appeller Mamiaxia si tu veux.
Je ne pense pas supporter du "Madame" toute la journée.
**

"Bien Mad...heu... Mamiaxia" dit-il en souriant.

**
Ta première tache sera de me ramener chez moi
**

Et c'est ainsi que Bavax fut recueilli par cette vieille Limace aveugle...

Plusieurs moi passèrent. Bavax s'entendait bien avec Mamiaxia, il allait lui chercher ce dont elle avait besoin,
porter des messages à ses amies, entretenait sa maison,... et en échange Mamiaxia lui permettait de rester dormir et manger chez elle.
Mais cette situation lui permis aussi et surtout, de visiter et d'explorer la ville. Cette belle et grande ville qu'est Limaxoria.
Il découvrit la Place du Grand Gluant, où il se rend le plus souvent. C'est là où les marchands s'installent les jours de marché, et où se situent
tous les commerces.

Les premières rencontres furent difficiles pour Bavax, car malgré son bas age, il était vu comme un adolescent à cause de sa taille.
Et sa couleur étrange ne l'aidait pas non plus à tisser des liens. Mais à force d'habitude et grace à sa compréhension des gens, Bavax se fit accèpter
par la majorité d'entre eux. Enfin ... surtout de la boulangère.

Un soir où il rentrait de porter un message à la meilleure amie de Mamiaxia, il trouva la maison silencieuse et sombre.
Aucune lumière n'était allumée, Bavax s'inquiéta et appela.

"Il y a quelqu'un ?! Mamiaxia je suis rentré !"

Rien...pas un bruit !
Alors Bavax chercha dans toutes les pièces de la maison, il ne trouva personne. C'est alors qu'il arriva devant la chambre de Mamiaxia.
Jamais il n'y était entré, même pas pour y faire le ménage.

*
J'ai fouillé toutes les pièces de la maison et pas de traces de Mamiaxia...
Elle ne sortirait pas si tard...
Il ne reste que cette pièce, mais ...
*

Bavax pris son courage à deux mains, et tant pis s'il faisait une bêtise, il s'inquiétait pour la vieille femme.
Il ouvrit la porte.
Celle-ci glissa silencieusement sur ses gonds et ...

"MAMIAXIA !" Dis Bavax en courant vers la masse allongée à terre.
Il prit la tête ridée dans ses bras et lui parla doucement pour la réveiller.

"Mamiaxia, c'est Bavax... réveillez vous"

Les yeux de la vieille Limace s'ouvrirent légerement, et elle lui parla d'une voix faible.

**
Ha...B...Bavax...c'est toi mon petit...
**

"Oui Mamiaxia, excusez moi d'être entré mais je m'inquiétais pour vous, dois-je appelé un médecin ?" Dis Bavax un peu affolé.

**
Non mon Bavax, il ... il est trop tard pour moi à présent...
**

Mamiaxia parlait de plus en plus faiblement et ses respirations devenaient de plus en plus sifflantes.

**
Ecoute moi Bavax...Il y a un papier sur mon bureau, je voudrais que tu le lise ... je ... je t'ai aimé comme mon fi...
**

La tête de Mamiaxia retomba sur l'épaule de Bavax en pleur

"Je ... vous considérais comme ma mère"

Et ils restèrent un moment comme celà.

Sur le papier laissé sur le bureau étaient inscrites les dernières volontées de Mamixia :

[
Ceci sont les dernières volontées de Mamiaxia LUXIORIMA :
Le jour de ma mort, je souhaite être enterrée dans la Forêt Enchanté, dans le tombeau de mes ancètres.
Je déclare Bavax comme faisant parti de ma famille, et de ce fait, lui donne mon nom.
Je lègue à Bavax LUXIORIMA tous mes biens et la moitié de ma fortune. Mais je souhaite que Maître Avocax en prenne la
gestion, jusqu'à la pleine majorité de Bavax LUXIORIMA.
Je lègue l'autre moitié de ma fortune à l'Académie de Limax Laboratorax, en paiement de l'éducation de Bavax LUXIORIMA.

[...]

Signé : Mamixia LUXIORIMA

]

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C'est alors qu'il se rendit compte qu'il était sur le seuil de sa maison...il rentra, pris un bon repas et partit pour se coucher.
Mais le sommeil le fuyait, il ressassait toujours la même idée, réaliser le souhait de Bullixia en lui créant sa plante.
N'y tenant plus il se releva et se dirigea vers son laboratoire personnel.
Il avait monté ce laboratoire pour s'entrainer à l'alchimie, mais l'état actuel de cette pièce ne reflétait que ses échecs à répétition.
Des pots étaient posés un peu partout, dans un ordre quelque peu anarchique. Des herbes à peines utilisées gisaient ça et là
et les ustensils dans un éviers de toutes les couleurs que ce pauvre Bavax avait inventé sans le vouloir.

"Alors, je vais prendre de ça et de ça aussi !" dit-il fébrilement.

"Mélangeons cette herbe avec cette poudre, pour la couleur de la tige."

Et il continua comme celà pendant des heures...mais il allait de tentatives ratées en échecs, jusqu'a avoir épuisé toute sa réserve d'herbe et
produits en tout genre. Ereinté, il s'assoupit à meme le terreau de la plante sur laquelle il travaillait.

Cette nuit là, Bavax fit un rêve étrange, il était peintre devant une toile blanche. C'est alors qu'il eut envi de dessiner la plante qu'il avait
en tête : Celle de Bullixia.

*La tige : longue et rouge, les feuilles : orangé comme un coucher de soleil, les pétals : roses et en forme de coeur...*

Quelle surprise quand Bavax se réveilla ! Dans le pot où il s'était endormi, à la place de la plante de la veille, il trouva une plante à la tige longue et rouge,
aux feuilles orangé comme un coucher de soleil et aux pétals roses et en forme de coeur.

"Ho ! quelle plante magnifique ! mais comment est-ce possible ?"

*J'y réfléchirai une prochaine fois, Bullixia attend son cadeau*

Il se prépara, se fit tout beau et partit avec la plante.

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Et c'est ce qu'il firent. Pendant le chemin, ils discutèrent de choses et d'autres, Bullixia de sa mère, et Bavax de Mamiaxia. L'histoire de Bavax toucha profondément Bullixia, qui se rapprocha de lui alors qu'il repensait à l'instant où il tenait sa mère adoptive pour la dernière fois. Ils arrivèrent devant la salade du médecin.

**Docteur Sérigniax ! Docteur Sérignax ! ** Dit Bullixia en frappant frénétiquement à la porte.

La porte s'ouvrit enfin pour laisser la place à une limace et redingote et en monocle.

**Docteur Sérignax ! enfin ! ça y est on en as ! on en as ! **

Le docteur un peu surpris, calma tout d'abord Bullixia.

**Allons mon enfant, calmez vous et expliquez moi.**

C'est alors que Bavax, voyant Bulliaxia dans tous ses états intervint.

"Ce qu'elle veut dire, c'est que l'on a un plant de alere planta, pour sauver sa mère." dit Bavax calmement.

Le médecin les yeux ronds regarda Bavax, puis la plante, revint sur Bavax.

**Où l'avez vous trouvé ?** demandant le médecin fébrile.

"Heu...ça serait un peu long a expliquer" biaisa Bavax.

**Entrez ! Entrez ! mes enfants ! Et voyons ce que je peux faire !**

Il les fit entrer dans sa salade. Il découvrir alors un intérieur d'un grand conford, et d'un luxe encore jamais vue. Il y avait un grand couloir, débouchant sur une grande salle à manger où il les fit s'assoir.

**Puis-je voir la plante ?**demanda-t-il à Bavax

Bavax la lui tendit. Le médecin la prit avec la plus grande délicatesse, comme si, entre ses mains, se tenait le crystal le plus beau et le plus fragile du monde.

**Quelle plante magnifique ! quelle odeurs ! quelles couleurs !** fit le médecin en extase.

C'est alors que Bullixia pris la parole.

**Vous aviez dit pouvoir sauver ma mère avec cette plante ! qu'attendez-vous pour le faire !** dit-elle légèrement exédé.

Bullixia avait les nerfs à vif depuis qu'elle espérait pouvoir enfin guérir sa mère. Bavax le comprenait, mais le médecin semblait perdu dans ses rêveries.

"Docteur ?! ... Docteur Sérignax ?!" dit bavax un peu plus fort.

**Hum ?! Oh oui ! ... votre mère ! laissez moi quelques heures, le temps de préparer la potions. Revenez ce soir.**

Et il les raccompagna à sa porte. En refermant, Bavax crut entendre le médecin dire ...

**Quelle malheur de détruire une si belle plante...**


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