L'arrivée de Gaïa !

La Ville Neutre était comme à son habitude vivante, les différents peuples se balladant dans les rues, faisant des achats dans les boutiques, festoyant dans les taverne et à boire plus qu'il n'en faut. Bref, la journée semblait une journée comme les autres pour les habitants.
Mais soudain, un son de trompette résonna dans toute la ville, brisant le bruit déjà animé qui régnait sur la cité. Les trompettes s'arrêtèrent et le son de grands tambours éclata à son tour. Les gens tournèrent la tête pour voir d'où venait ce bruit et surtout, comprendre ce qui se passait. Les tambours continuèrent à résonner, puis les trompettes revinrent à la charge et bientôt c'est toute une fanfare qui se fit entendre dans les murs de la Ville.
Très vite, les habitants se placèrent sur les côtés des rues, laissant la voie libre au milieu, car des gendarmes, faisaient signe aux gens de se pousser, tandis que d'autres tenaient fièrement de grands drapeaux aux couleurs de la ville. Ils défilèrent, et derrière eux, au loin, une immense tortue, joliement drapée et parée, suivait la parade, avec sur son dos, un trône où se trouvait dessus une bie à l'allure élégante et digne mais sans touche d'orgueille cependant. Elle avançait lentement sur le dos de l'animal qui bougeait régulièrement la tête de droit à gauche, comme excitée de voir autant de monde l'admirer. Les bras écartés, Gaïa s'inclinait devant ce peuple hors du commun qu'était les habitants de la Ville Neutre.
Bientôt la parade s'arrêta et le silence prit place, que ce soit dans l'orchestre que dans la foule. Gaïa considéra tout le monde, balayant son regard sur tous, puis éleva sa voix d'une douceur incomparable, plus mielleuse encore que la sensation du miel qui glisse généreusement dans la gorge.

" Ô Peuple de la Ville Neutre ! Moi, Gaïa, souveraine de cette cité fabuleuse, j'ai une grande nouvelle à t'annoncer ! Aujourd'hui, venus de contrées lontaines, des représentants des quatres races les plus importantes de ce monde nous ont fait l'honneur de se déplacer jusqu'à nous pour le Conseil ! C'est un grand jour car ceci est une lueur d'espoir pour notre avenir à toutes et à tous ! Aujourd'hui sera une grande fête ! Festoyez mes amis et que le bonheur inonde votre vie au moins aujourd'hui ! "

Elle s'inclina face à tous et la fanfare reprit de plus belle alors que dans le ciel des feux d'artifices explosèrent dans un mélange de couleurs et de bruits. Les confettis tombèrent en pluie et très vite les enfants lancèrent le coup d'envoie de la fête...

Kal' avait entendu la fanfare et s'était rapproché du lieu de fête pour vérifier ses convictions. Comme il s'y attendait, tout cela était organisé pour annoncer l'arrivée de Gaïa et le début du Conseil.
A la fin du discours, alors que tous applaudissaient, Kal' émit un petit soupire d'incrédubilité et suivit tranquillement la parade, étant sûr que celle-ci amènerait directement le général jusqu'à la grande salle du Conseil. De toute façon, il se doutait du lieu où tout ceci se tiendrait : le Palais, dans la grande salle qui se trouve tout en haut.

* Et bien...elle ne lésine pas sur les moyens cette Gaïa... *

Il suivit donc le groupe, les pattes derrière la tête, en sifflotant.

Bavax n'eut pas le temps de faire 10 capis, qu'une fanstastique et fabuleuse fanfare et fanfaronna à en faire frémir les fondations de la fille..heu, de la ville.

Il rampa donc, jusqu'à la source de ce bruit, et découvrit une tortue, parée de ses habits de fête, à la fois sombre et remarquable. Sur le dos de la bête, un trône, sur lequel était installé une Bie. Celle-ci se leva et s'exclama ainsi :

" Ô Peuple de la Ville Neutre ! Moi, Gaïa, souveraine de cette cité fabuleuse, j'ai une grande nouvelle à t'annoncer ! Aujourd'hui, venus de contrées lontaines, des représentants des quatres races les plus importantes de ce monde nous ont fait l'honneur de se déplacer jusqu'à nous pour le Conseil ! C'est un grand jour car ceci est une lueur d'espoir pour notre avenir à toutes et à tous ! Aujourd'hui sera une grande fête ! Festoyez mes amis et que le bonheur inonde votre vie au moins aujourd'hui ! "

Et bien ! cette reine est motivée et motivante ! pensa-t-il avec un sourire

le débat s'annonce prometteur !

Le cortège se mis en branle, et Bavax le suivit. Il y arrivait sans difficultés, car ils avançait...a une allure de tortue

C'est alors que sont regard tomba sur un bousier. De part sa carrure et son maintient, Bavax sut que ce n'était pas un bousier comme les autres...

C'est sans doute l'un des émissaires envoyés ici...

Plus il l'observait et plus il s'inquiéta.

Il ne semble pas aussi enthousiaste que la reine...

Littéralement propulsée par la foule. T'rium fut coincée sur un trottoir.

Les gens hurlaient, clamaient, certain comme notre bousière se demandaient ce qui se passait.
Les gendarmes gesticulaient au milieu de la rue, repoussant les gens sur les trottoirs déjà bondés, ce qui créait forcément des petits désaccords :
"hé ho poussé pas ..." "Dis donc vous faut pas se gêner ..." "Aïeuh !" "Et mon poing dans les mandibules vous le voulez ? "
T'rium aidée par maladresse écrasa nombre de pattes dans la foule et dû s'excuser à peu près toutes les 4 sec.
Mais pour une fois ses longues pattes lui étaient très utiles, elle dépassait suffisement la foule pour apercevoir le défilé qui venait de tourner le coin de la rue.

Précédé d'une grande parade de soldats et leurs drapeaux, une superbe bie cheuvanchait une tortue drapé aux couleurs de la ville.

Soudain le cortège et la fanfare stopèrent et la bie se mit à parler.
Le discours était très sympathique et à la fin T'rium applaudit vivement avec tout les autres insectes de la foule.
Elle était soudain très enthousiaste pour sa mission. Elle avait l'impression de participer à un moment important de l'histoire d'Entomo.

* C'est dans des moments comme ceux-là que notre rôle prend tout son sens ! *

Le cortège avait reprit sa route et la foule commençait doucement à se disperser. Certains suivaient la fanfare, et parmi eux T'rium reconnus Kal' !
Difficil de se tromper avec ses cheuveux ....

* Si Gaïa est arrivée, il vaudrait mieux que je rattrape Kal' on ne sait jamais. Je veux pas rater le début du conseil. *

Tant bien que mal, elle entreprit de braver la foule pour rejoindre le général.

La foule marchait lentement et Ikrit se devait de la suivre, il devait à tout prix rejoindre la tête de la parade afin d'arriver... la tête haute et fière!
Dans cette masse il semblait tout de même voire que les bousiers, termites et autres limaces de Gaïa n'étaient pas totu à fait pareil que leurs homologues indépendants. Il semblaient légèrement plus 'pépères' et plus tranquille oui même pour des limaces et il est vrai parlaient une langue assez étrange.

Il put apercevoir nénamoins quelques bestioles à l'air normale, mais la foule était trop nombreuses pour qu'il réussit à identifier qui que ce soit.

toujours est il qu'il s'enfonçait sans trop d'encombre dans la foule et atteigna bientôt le début du cortège juste derrière les musiciens. Musiciens d'ailleur sassez bien vêtus et ornementés, riches en instrumenst et en dorures comme quoi i y avait des richesses bien connues en Gaïa.
Devant les musiciens il y avait bien Gaïa la bie, l'unique les gouverne tous et dans les ténèbres le lient (mais où ai je entendu ça)
Ostensiblement parée de diamans de vêtements luxueux et d'énome bijoux, la puissance était mise en valeur par la torture domptée qu'elle chevauchait, très imposante. Et les nobles gendarmes d'élite circulant au devant (le GéHiGéHenn, Groupement Inébranlable des Gardes Nationaux).
Omnubilée par sa Grâce il n'aperçut que du coin de l'oeil deux bousier armés fortement et une énorme limace se déplaçant prestement, de ce qu'il semblait être également des ambassadeurs...

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Asiah revenait de faire les magasins et les gardes ayant les bras chargés (normal, on ne se salie pas les mains), elle avait décidé d'aller voir ce qu'il se passait. Un discours avait retenti mais la lenteur du larbin n'arrangeait pas les choses.
Lorsque la mini Reine arriva dans la grande rue, elle constata Gaïa, sur son énorme tortue, qui se hâtait vers le Conseil. Pas de doute, il était l'heure de la petite partie.
Asiah haussa les épaules et souffla, jetant des regards au Ciel dont le moindre oiseau se serait fait foudroyé s'il était passé par là. La jalousie était décidément à l'heure.

* Quelle tenue ! Ca ne lui va pas du tout... mais regardez moi ce vilain bourlet... à mon avis, elle devrait se mettre au sport... *

Gaïa était pourtant bien splendide mais que voulez vous...
Asiah s'avança donc sur le côté du cortège, de façon à ne pas trop se mélanger avec la foule. Quelques personnes semblaient s'imposer et être aussi paumées qu'elle... Mais la jeune bie ne remarqua rien, trop occupée à se tenir droite et faire honneur aux bies.


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