Buo (c'est plus court tiens ^^) arrivait tout essouflé dans le chateau. A peine avait-il eu le temps de reprendre son souffle qu'il s'était précipité vers la salle du trône.
"Halte là. Tu ne rentres pas."
Au moins, ça avait le mérite d'être clair. Le petit Buo, essouflé, mais certes bien déterminé se prononça :
"Je suis le messager du chef Nar'Beurk."
*Maman m'avait toujours dit de ne jamais mentir*
Un peu naïfs sur les bords, les gardes le regardèrent et se moquèrent de lui :
"Ahahahahaha !!! Toi ? Messager du grand Nar'Beurk ? ahahahahaha !"
En entendant ces bruits, Nar'Beurk s'exclama haut et fort du haut de son trône :
"Qui me demande ?"
Buo murmura ses dits dans l'immence oreille du garde, tandis que l'autre continuait de pouffer de rire tout seul. Le garde arriva vers Nar'Beurk en s'agenouillant :
"Des nouvelles de la grande Gaïa, Sire."
Ses yeux se mirent à frissoner de colère et le grand Nar'Beurk se mit à hurler :
"Fait entrer ce gadin (mot inventé mais très péjoratif ^^) !"
Les gardes exécutèrent l'ordre et le petit Buo rentra gaiement mais timidement dans la salle. Tout était beau et grand. Il fit quelques pas, puis continua en ayant la tête (mouai) légèrement baissée et se stopa net. Il attendit l'ordre et commença à balbutier :
"Une libellule est d'abord arrivée dans la taverne. Elle venait pour une mission urgente. Donnée par Gaïa. Elle souhaiterait une réunion des grandes races de ce monde."
Il s'arrêta, son ton était paisible et calme, sans stress ni bavure. Nar'Beurk, rouge de colère lui demanda de continuer :
"Nous, les plus forts, les termites, les limaces et les tétârds."
Une épaisse chaleur commençait à se faire sentir (dans tous les sens du terme ^^) dans la grande pièce, provenant bien sûr du trône.
"Afin de nous mettre d'accord sur quelques points et de faire régner la paix."
Il s'arrêta de nouveau. Il releva la tête doucement et s'aperçut qu'il y avait une légère fumée blanche sur 5piedsbousiers. Nar'Beurk, entouré d'un épais tapis de blanc nuage colère lui demanda de continuer :
"bah... c'est tout m'sieur."
A ces mots, le petit Buo se cacha sa bouche comme s'il avait dit une bêtise. Il baissa la tête pour ne rien voir. Comme si les réactions impulsives de Nar'Beurk lui fesaient grand peur.